lundi 19 septembre 2011

Abandon

Salut à vous tous che(è)r(e)s blogueux (ses) !

J'espère que la vie se porte comme un chandail de laine bien chaud l'hiver pour chacun d'entre vous.

Ici, à la Nouvelle-Orléans, les choses se déroulent sans trop d'embuches, si ce n'est de la pluie diluvienne qui s'est remise à tomber (et couler dans ma chambre par le fait-même).

La semaine dernière a représenté ce que je dirais la dure réalisation de la réalité du programme dans lequel je me suis lancé. Ne me méprenez pas, j'adore les études, mais la quantité de travail impliquée dans 4 cours, plus un research assistantship, est vraiment très intense. Pour vous donner un exemple, je n'ai que pour un seul cours, 9 articles scientifiques (portant sur l'apparition de complexité sociale et les débuts de la civilization olmèque), ainsi que 4 chapitres d'un livre sur les Olmèques, et cela c'est sans parler des 4 autres articles pour le penchant undergraduate du cours qui sont "fortement suggérées". Et ça c'est les lectures, car y'a aussi deux courts assignments qui s'ajoute à cela. Et bon, 3 autres cours. Alors Jeudi dernier j'ai eu ma première petite crise panique devant tout cela... Mais aucune inquiétude, j'y ai remédié grâce à un grand coup de pied dans mon propre derrière.

Lors de la fête de la rentrée des étudiants gradués (samedi dernier), un morceau de culture américaine pour vous : Evan et Dustin performent le keg-stand.

 Lors de la même soirée, Dustin, Evan, Brittany (ma coloque), moi-même, et mon voisin fantôme qui nous a suivi.


Maintenant, une anecdote dont le titre est "un mauvais début de journée" :
Mardi je me réveille. Je vais me chercher du pain dans ma miche de pain tout neuve afin de me faire des tôsses. Mais ? Ma miche de pain est désormais toute mangée, sauf pour les quatre dernière tranches. Je vois le trou dans le sac. Il semblerait qu'un rongeur lui ai faite la passe. Alors je prends les deux dernières tranches pas mangouillées (j'ai besoin de déjeuner après tout), les mets dans le grille-pain. Va chercher un couteau. Kossé je vois !? Le tiroir est rempli de ti-bouts de pain. Le viarge de rat a tout transporté ma miche de pain découpée en ti-morceaux, 2 mètres plus loin dans mon tiroir à ustensiles ! Pourquoi ? Demandez au rat.
Tout ça me met en retard. J'enfourche mon vélo, pis pédale vite-vite. À peine deux minutes se sont-elles écoulées que je réalise que mon pneu arrière est à plat. Viarge de viarge. Pour m'en assurer, je regarde le pneu tout en roulant vite-vite (fortement déconseillé à la Nouvelle-Orléans), et shkweesh ! Un truc froid et gluant m'asperge le pied. Sidéré, je m'arrête, pour réaliser que l'improbable s'est probabilisé. J'ai roulé sur un gros tube de colle à cayoutchouk qui a éclaté et ma recouvert le pied, les orteils, les poils d'orteils, et la sandale, de colle à cayoutchouk. Max a pas pleuré sur le bord de Freret Street, mais son pied a pas senti bon ce jour-là...

Un peu de culture (?)
Peu d'entre vous le savent, mais le sujet de ma thèse de maîtrise fut l'archéologie de l'abandon. Un phénomène très important en archéologie car, ce qui caractérise un site archéologique, après tout, c'est qu'il est abandonné. Donc qui dit archéo de l'abandon dit l'étude des procédés ayant mené à l'abandon d'un site.
Et bien, à la Nouvelle-Orléans, on peut observer l'abandon en processus de se procéder...
Donc pour ajouter à la maison hantée des voisins fantômes, voici deux autres bâtiments abandonnés sur ma rue (mais plus loin quand même).

Un tit-magasin du coin abandonné, où les fantômes achètent leur pop-sicles. 


Une église abandonnée, où se réunissent les fantômes le dimanche.

Sinon, en rafale, j'ai eu mes deux premiers couch-surfers à NOLA, un sympathique couple de Toulousains. Et en leur compagnie nous sommes allé voir quelques concerts épatants (Funk, Blues, Brass) vendredi et samedi soir. Cela fut très sympa, et a fait beaucoup de bien.

Ciao ciao.

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