dimanche 2 octobre 2011

Vie (et maladie) de quartier

Bien le bonjour che(è)r(e)s lecteur(trice)s !
J'espère que vous avez tous et toutes passé une semaine immaculée et totalement envoûtante.
Pour ma part, ce ne fut pas exactement le cas, mais malgré quelques mésaventures, je me trouve sain et sauf en ce dimanche après-midi.

Ma semaine débuta avec une activité pour laquelle j'avais très très hâte. J'ai nommé ma première pratique de rugby depuis ... 2004. J'ai été en quelques sortes recruté par un prof de mon département, Grant, qui se trouve à être le coach de l'équipe en question. Alors, souliers à crampons en pieds, p'tites short beaucoup trop courtes en hanches, et courage en main, je me suis présenté sur le terrain de pratique. Ce fut ma foi très intéressant. Il se trouve que j'ai joué au rugby lors de mon passage au cégep, mais au "sevens" (sept contre sept), qui est une sorte particulière de rugby, mais là, il s'agit de "fifteens", alors les règles sont pas mal très différentes disons. Mais bon, le processus d'apprentissage est enclenché. Ce qui a représenté le plus grand défi est, sans aucun doute, la séance de cardio de mongols à la fin de la pratique. Il se trouve que ces gars-là (de 19-23 ans toute la gang), s'entraîne depuis un mois, et moi pas. Alors leur entrainement cardio je l'ai tout fait (incluant 3 enfers, 200m à 4 pattes, et 100m en brouette) et ça a fait très mal (genre je vais vomir tellement j'ai mal). J'ai du paitenter 30 minutes, à essayer de retrouver mon souffle, étourdi, boire un coca-cola, pour récupérer assez d'énergie pour reprendre mon vélo et faire ma ride de 5 minutes (qui en a pris 20) pour me rendre chez moi. 

Tout aurait été parfait, malgré un rackage en règle le lendemain, si je n'avais contracté un virus le weekend précédent, qui se déclencha le lendemain. Alors mardi soir mon corps faisait la grève générale, et mercredi matin j'avais 101 de fièver (j'avais pas fais de fièvre en 5 ans ?), et une grippe musculaire qui avait pour résultat qu'une tentative de bouger le gros orteil gauche me faisait mal au sourcil droit. Mais bon... Je me suis remis, et ce, à temps pour me examen d'épigraphie du jeudi matin. Ouf.

Le coeur des 1ères années, plus une 2e, en ordre dans le sens de l'horloge : Evna, Dustin, qui cachent Ximena, la copine (dont le nom m'échappe encore) de Patricia, Patricia, lui, Sarah (la 2e année), et Brittany. Notez les drôles p'tites tables éthiopiennes.

Après s'être bourré la face, Evan qui parle, Dustin qui fait le méchant, et Ximena qui écoute.

Ceci étant dit, tout cela m'a donné une grande envie de profiter de la vie non-douloureuse et de fêter ma renaissance avec les potes d'anthropo. Nous nous sommes donc organisé un superbe souper dans un resto que je voulais essayer, le Café Abyssinia, un resto éthiopien vous aurez compris, situé sur la très sympathique Magazine St. Absolument délicieux, on s'est bourré la face comme des pas-propres avec nos mains même-pas d'ustensiles. De quoi rendre folles les bonnes-soeurs de l'étiquette des fourchette dans la main gauche. 

Brittany, Mark Blainey (un Canadien, très sympathique, en 5e année, lui aussi ayant une maîtrise de Trent), et un drôle de hippie sympathique que se tenait avec nous. Tout ça au 45 Choup.

Après quoi nous sommes allé déguster de bonnes bières dans un pub du coin, 45 Choup, situé sur la malencontreusement nommée Tchoupitoulas St. Il se trouve qu'il y a quelques très bonnes brasserie dans le coin. La plus fameuse est la Abita Brewery, qui produit une dizaine de bières, dont l'excellentes Amber et IPA. Y'a aussi la NOLA Brewery, qui fait une excellente Pale Ale. Et à 4,50$ la pinte gros maximum, c'est l'fun (quoiqu'ici, la bière la plus populaire est sans conteste la Miller High Life, qui goûte un mélange de Molson Draille et Laurentide, mais vaut 2 piastres la bouteille).

Sur ce, je vous souhaite une semaine énergique et carnivore, et vous présente deux clichés pris de sur mon terrain.

Tschiawôö !

 La vue de ma cour arrière. Ces trois maisons sont abandonnées. Notez la plant grimpante en train d'avaler la maison. Ça s'appelle Cat's claw, et c'est un fléau ici. L'arbre à gauche en est recouvert itout. Une simple recherche google va vous révéler des cas extrêmes où cette plante a tout bonnement absorbé des maisons complètes. ex: http://www.flickr.com/photos/anthonyturducken/2082672594/


Le truc qui vend des Ice-Cones, une spécialité de la Nouvelle-Orléans. Chaque jour y'a la p'tite toune "boum-♫-chik-♪-boum-chik--pop-♪-pop" qui annonce la venue du truck, et là, tous les flos et flounes qui courent en criant "Ma', it's here! You gimme' dalla?"


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